Les espèces protégées

Grâce aux observations des chasseurs, un Lynx a été identifié dans les monts du Beaujolais en 2010. Contrairement à de nombreuses croyances, le lynx n’a pas été réintroduit dans le massif jurassien français. Les félins sont apparus dans ce massif dès les années 1970, grâce à des réintroductions réalisées dans le massif suisse du Jura qui concernaient au moins 8 à 10 félins. Aujourd’hui, les lynx sont suivis grâce à des pièges photographiques. Les tâches de leur pelage permettent de les différencier les uns par rapport aux autres. Il se nourrit de chevreuils, chamois et petits mammifères.

Les aménagements réalisés par les chasseurs bénéficient également aux espèces protégées. Ainsi, dans le Beaujolais viticole, l’enherbement des vignes se traduit par des augmentations d’effectifs d’alouettes lulu. Dans l’Est Lyonnais, les cultures intermédiaires pièges à nitrates améliorées pour la biodiversité fournissent gîte et couverts à de nombreux passereaux.